Mon avis
Ce deuxième tome nous offre une intrigue policière.
Nous retrouvons notre petite fourmi nommée qui veut rencontrer les humains, qu'elle appelle les "Doigts". Des milliers de fourmis sont donc envoyées en direction du "bout du monde".
Et nous avons aussi Laeticia Wells, la cousine de Jonathan que nous avons perdu de vu dans sa cave dans le tome 1, qui est journaliste et écrit un article sur des morts inexpliquées. Des chimistes assassinés et qui ont leurs traits figés par un masque de terreur lors de leur mort. Comment sont-ils tués ? Pourquoi ? Dans sa recherche, elle fera équipe avec le commissaire Jacques Méliés qui a un caractère différent du sien mais qui est, comme elle, très attachant.
Comme le tome précédent, certains passages ont été mous et ennuyeux. D'autres ont été plutôt drôles et sympas, par exemple, la façon dont les fourmis perçoivent les "Doigts". De plus, les chapitres sont agrémentés de citations de "l'encyclopédie du savoir relatif et absolu", ce qui permet de passer de l'intrigue des fourmis à celle des humains.
Et nous en apprenons toujours autant sur la hiérarchie dans une fourmilière, leur mode de communication et de fonctionnement... Ce qui reste très intéressant car nous découvrons des cités structurées, un "peuple" dont chacun a un rôle défini et doit s'en tenir à ça, des millions d'habitants plus vieux que les dinosaures... Ca donne à réfléchir sur ce petit monde.