mercredi, 13 mai 2015 20:25

Esparbec - Fantasmes de femmes - Le faire sans le dire, le dire en le faisant

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Synopsis

On parle souvent dans les bouquins de cul du pouvoir des mots sur la libido. Dans le cas de Mathilde par lequel nous allons commencer ce fascicule, on verra agir le pouvoir d'un mot : celui de " patron ", sur son " employée " (employée doublement !) et opérer la technique qu'il employait, lui, en l'employant, elle, sexuellement : le double langage.

En apparence, le cas est des plus banals. Mathilde y joue ce personnage classique de la Commedia dell'arte porno (dérivé des amours ancillaires) : " La secrétaire qui donne son cul au boss ". Et sa façon à elle d'y prendre plaisir, c'était de " le faire sans le dire "...

À l'opposé, nous verrons dans un autre texte une fervente de l'expression orale : Laura, qui voulait qu'on lui dise " tout ". " Tout, sans rien oublier ; c'est ce qui me plaît dans la pornographie : on dit tout... On dit ce qu'on ne dit jamais dans la vie. "

À vous de voir dans quel camp vous vous rangez...

Editions La Musardine(2015)
Format : ePub
Érotisme

Mon avis

Certains se taisent en faisant l'amour, d'autres aiment les mots crus comme « cochonne, sale chienne, t'aime ça ! », d'autres se masturbent en lisant de bons mots ou il y a encore celles qui jouissent rien qu'avec des descriptions... Les mots peuvent avoir le même effet jouissif et orgasmique qu'un rapport sexuel.
En tout cas, personnellement je ne vous dirais pas ce que je préfère parce que c'est secret (chuttttttttttt !).

Dans cette petite nouvelle, nous retrouvons une secrétaire et son patron qui font tout passer par le silence, juste les sensations, le toucher...
Ensuite nous découvrons Laura qui aiment les mots crus, que son partenaire lui raconte ce qu'il est en train de lui faire et en même temps le réaliser.
Et enfin je n'ai pas aimé la dernière partie où l'auteur s'adresse à une de ses fans qui lui avoue se masturber en lisant ses œuvres et ne pouvoir jouir quand lisant des bons mots croustillants... La vie privée d'une fan ne nous regarde pas, je trouve. Mais j'avoue que cette partie est très bien écrite.

Au final, cette lecture n'est pas si mal que ça, même si elle ne restera pas dans les annales (hum hum !).

Ma note : 6,5 / 10

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