Mon avis
Quand on est un jeune de la cité, qu'on est nul à l'école et que, de toute façon, ça ne nous intéresse pas, il faut bien se débrouiller autrement. Et donc, c'est beaucoup plus facile de vendre de l'herbe ou du shit mais quand l'état légalise les drogues, les revendeurs se retrouvent alors au chômage.
Denis et son épouse font donc partie de ce cas de figure, ils se retrouvent alors avec le RMI, les allocations logements... mas Brigitte est malade, et le seul médicament qui la calme est la drogue bio vendue à la pharmacie du coin. Mais, à force de médicaments, ça revient cher alors Denis cherche un travail et tout va s'écrouler...
Je m'attendais, en lisant les premiers paragraphes, à retrouver un Caliméro... « Ce n'est pas notre faute, c'est la société, ce sont les autres »... mais la fin nous ouvre sur autre chose, élargit le sujet.
Une petite réflexion autour de la cité, des fléaux de la drogue, de vivre au crochet de la société et finalement faire quelque chose de ses dix doigts...
En bref, un bon livre, petit polar réaliste qui se lit vite (car les caractères sont assez gros et qu'il est court). Petit défaut avec un langage qui rappelle un peu celui de la cité mais finit par disparaitre sur la fin (heureusement).