Synopsis
Gide a écrit : « Famille, je vous hais ». De son côté, Woody Allen « préfère l’incinération à l’enterrement et les deux à un week-end avec sa famille »... La famille, on a beau la fuir, elle vous revient souvent dans la figure comme un boomerang faussement facétieux. Quand ce retour prend l’allure de jeu de massacre dans les rues de Paris, où les femmes tombent comme des mouches sous les doigts d’un tueur acharné, cela devient carrément insupportable... En même temps, Victoire Meldec ne voit pas pourquoi elle devrait se sentir concernée, même après sa rencontre musclée avec le meurtrier, et malgré ce que chacun s’acharne à lui répéter, jusqu’au commissaire Tahar Agnelli, indécrottable individualiste, finalement pas si insensible que cela au charme de la donzelle. Mais sommes-nous vraiment celui – ou celle – que chacun de nous prétend être ? Quels sont ces masques dont nous nous servons pour cacher nos peurs et nos désirs, enfouis au plus profond de notre inconscient, collectif ou individuel ? Tout cela peut-il finir un jour, et les Parisiennes profiteront-elles enfin du retour du printemps sans plus craindre le pire... ?
Editions Hélène Jacob (2014)
376 pages
Policier
Mon avis
Victoire Meldec se trouve au mauvais endroit au mauvais moment et elle surprend un tueur en train de faire une nouvelle victime. Toujours une femme. Mais malgré qu’elle soit passé à tabac, Victoire s’en fiche, elle n’ira pas voir les keufs, de toute façon, elle n’a pas vu le meurtrier alors cela change quoi ?
J’ai vraiment eu du mal à apprécier Victoire Meldec. Elle a beau être le personnage principal, elle n’est pas sympathique du tout. Elle est indépendante, elle est contre le système actuel et le répète bien assez pour qu’on le comprenne. Son enfance traumatique a fait d’elle, à mes yeux, un cliché. Par contre, j’ai apprécié Agnelli. C’est un individualiste, un solitaire qui aime son métier et le fait bien.
Bien que le meurtre se passe au début du roman, j’ai trouvé que c’était long avant d’arriver à une quelconque action suivante. Nous savons que l’histoire se passe à Paris mais, bien que je ne connaisse pas du tout la ville, j’aurais bien voulu me situer un minimum pour voir, à peu près, où se situaient les différents lieux les uns des autres.
Heureusement que l’histoire s’accélère quand même et que la surprise du meurtrier est bien présente. Le dénouement final est très intéressant.
Malgré un avis mitigé, je lirai les autres romans de l’auteur pour savoir comment va évoluer son héroïne.
Ma note : 7/10
Je remercie les Editions Hélène Jacob pour m’avoir permis de découvrir ce roman.
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