Mon avis
Denise est une provinciale qui débarque à Paris car ses parents sont morts et qu'elle n'arrive plus à s'occuper de ses frères cadets toute seule. Son oncle, avec son commerce qui va mal, ne peut les accueillir, alors Denise se fait engager au « Bonheur des Dames », un grand commerce qui fait de l'ombre aux petits.
Nous suivons l'ascension sociale de la jeune femme sans utiliser ses charmes juste son caractère et sa persévérance. Même si les autres font circuler des rumeurs à son encontre, elle persiste et se fait apprécier de ses collègues car elle est franche et droite.
En même temps, nous suivons la chute des petits commerces, qui se font écraser par la grande distribution. Ceci est à l'ordre du jour. Pour vous citer un exemple, je vais prendre celui qui nous touche, nous lectrices et lecteurs, Amazon et les librairies de quartier. Rien que ça, vous comprenez déjà ce que je veux dire.
Comparé à « Germinal » et « L'Assommoir », ce roman est un conte de fées. Je m'attendais à tellement de drames, je pensais que Zola était un maso des romans tristes mais non ! Surtout que celui-là est quand même un roman pour filles avec de la mode, des vêtements et un coup de foudre qui dure du début à la fin et encore... ce n'est pas ouvertement dit qu'ils se mettent ensemble.
Ce n'est pas forcément un roman qui m'a plu, il est sympa mais la mode, ce n'est pas quelque chose qui m'attire et l'histoire d'amour n'est pas vraiment intense. C'est plutôt tous les dessous de la grande distribution qui sont sympas à découvrir.
Une explication sur les grands magasins avec les soldes, les achats en gros, les publicités, les décors tapent à l'œil, l'organisation du magasin qui force les faibles clientes à l'achat...