Mon avis
J'ai vu le film avec Jean Dujardin il y a quelques années. J'avais beaucoup aimé cette critique de la publicité, de la société... Quand j'ai trouvé ce livre dans un vide-grenier, j'ai sauté sur l'occasion.
Au moins, je retrouve le style insolent, cash et franc du film. Ce roman est un peu une autobiographie d'Octave, il pense qu'en écrivant ce livre qui ne plaira pas, il sera licencié et aura une très bonne prime plutôt que de démissionner.
Octave est créateur de publicités, il a une idée et hop nous la voyons en coupure de film, dans les journaux, sur internet, sur les affiches géantes en ville... En ce moment, il doit créer une pub pour Madone et son yaourt blanc mais tout ce qu'il propose d'innovateur tombe à l'eau et ne plait pas alors il sort l'artillerie lourde... la publicité basique.
Même si son métier peut paraitre sympa, il n'en est rien, Octave est seul, sa copine la quittait enceinte car il n'assumait pas... Il va aux prostitués sans les toucher, il se drogue en sniffant de la cocaïne et saigne du nez tout le temps... Il ne rêve que d'une chose : être licencié.
Nous sommes au milieu des réunions interminables qui ne conduisent à rien au finalement car on change d'idée comme de chemise, nous côtoyons les filles et la drogue, nous voyageons en première classe et dormons dans des hôtels de luxe...
J'ai trouvé que le caractère d'Octave était vraiment forcé, il est narcissique, malheureux, fou, drogué... Il est à l'extrême de ce que je pensais du publicitaire.
Le roman se découpe en six parties : Je, Tu, Il, Nous, Vous, Ils ; où nous sommes tour à tour Octave lui-même, le lecteur, un collègue, un citoyen, la société ou encore un couple exilé.
Autant j'ai aimé tout le début avec Madone et la publicité à inventer, autant la fin m'a ennuyée, cette histoire de cacher les stars sur une île déserte, c'est tellement tiré par les cheveux. Je ne suis même pas arrivée à voir si c'était un délire d'Octave ou la réalité dans le roman...
La fin du film, si je m'en souviens bien, n'est pas du tout pareille et personnellement je l'ai préféré.
J'ai souri à la lecture de ce roman, par rapport aux caricatures, aux clichés mais j'attendais toujours quelque chose, j'ai cette impression d'attente qu'un élément arrive mais je l'attends toujours.