Mon avis
Barry Fairbrother, un des membres du conseil paroissial de Pagford décède subitement et c’est le branlebas de combat pour prendre sa place privilégiée. Deux camps sont alors représentés : ceux qui souhaitent garder la cité voisine, celle des Champs et sa clinique de désintoxication et ceux qui souhaitent que la ville voisine s’occupe de cette cité qui fait baisser l’attraction de Pagford.
Nous suivons pas moins de quinze à vingt personnages, qu’ils soient adolescents ou adultes et c’est assez déroutant de passer de l’un à l’autre et de se rappeler quels sont les liens qu’ils ont entre eux (parents, voisins, collègues...). De plus, je ne me suis attachée à aucun personnage, ce n’est vraiment pas possible avec tout ce monde, on peut en apprécier certains et en détester d’autres mais c’est tout.
J’ai trouvé qu’il y avait énormément de longueurs, pas au niveau des descriptions qui sont suffisantes mais plutôt au niveau de certains passages assez inutiles.
L’histoire en elle-même ne comporte pas d’intrigue, de suspense... on suit juste les aventures des habitants de Pagford qui veulent à tout pris prendre la place d’un cadavre encore chaud et qui envoient rumeurs sur rumeurs contre leurs adversaires.
Le seul point vraiment positif est que la plume est fluide alors ce gros roman se lit assez facilement et sans s’en rendre compte, malgré les longueurs.
L’histoire n’a vraiment pas su me captiver, c’est une sorte de satire de la société, un brin d’humour noir et de drame.