Mon avis
Enzo n’arrive pas à oublier Léa, son amour d’adolescence. Bien qu’il ne l’ait connu qu’une courte période, il l’a complètement dans la peau et décide même, une fois adulte, de s’expatrier.
Voici maintenant dix ans qu’il l’a perdu, il a rencontré d’autres femmes, il travaille dans sa passion la photographie mais, par hasard, il la retrouve et la douleur se réveille. La jeune femme le regarde mais ne le reconnait pas... Elle l’ignore comme la dernière fois qu’il l’a vu, après son accident.
On se demande ce qui a bien pu se passer entre Enzo et Léa pour que cet amour fou disparaisse d’un coup. Est-ce que Enzo était juste une amourette de vacances pour Léa ? A-t-elle eu une amnésie ? Est-ce que la mère de la pianiste a joué un rôle plus important que ce qu’elle laisse paraitre ?
Nous naviguons entre passé et présent. Nous suivons Enzo qui souffre et se rappelle. Nous découvrons Léa qui travaille encore et encore le piano. Nous comprenons pourquoi la mère de Léa a tenté sa chance dans ce drame. Mais surtout nous espérons autre chose pour les deux jeunes gens, un happy-end, peut-être !
Malgré une histoire originale et bien menée, j’ai surtout été bluffée par le style narratif de l’auteur dans ce roman à trois voix. Au premier abord, c’est déroutant. Parfois les dialogues disparaissent pour ne former qu’un paragraphe où les phrases simples se succèdent. Mais une fois que nous sommes pris dans l’histoire, l’émotion est bien présente, on se laisse entrainer dans sa lecture.
J’ai aimé les phrases en anglais insérées dans le texte ou les différents mots, cela fait plus naturel pour les personnages, plus réels. En plus, ce n’est pas compliqué à comprendre pour qui a une base de la langue de Shakespeare mais cela peut-être perturbant pour quelqu’un qui ne connait pas du tout cette langue.
Des personnages attachants, une douce romance, de l’humour... comment ne pas être charmé par sa lecture ?