Mon avis
Sarah Dearly, 28 ans, a un rendez arrangé par sa meilleure amie qui tourne mal... Qui vire plutôt au cauchemar car c'est, en fait, un vampire qui la mord pour qu'elle devienne sa femme.
Malheureusement son créateur meurt peu après, tué par des chasseurs de vampires.
En leur échappant, Sarah rencontre Thierry de Bonnicoeur, un vampire en plein suicide en haut d'un pont. Il la sauve et la prend sous sa protection. Elle découvre alors le monde des vampires qui est désormais le sien, au côté du « maitre » en la matière âgé de plus de 600 ans.
Thierry de Bonnicoeur, le vampire super sexy n'a pas vraiment fait mouche avec moi... Il s'occupe d'un salon de bronzage le jour, qui se transforme en bar de vampires la nuit. Il est distant, il ne sait pas ce qu'il veut et je n'ai pas vraiment compris d'où il était sexy...
Sarah n'a pas la langue dans sa poche, ce qui provoque quelques moments bien délicats assez marrants. Mais pour ceux qui connaissent Queen Betsy, elle n'atteint pas son niveau qui est assez imbattable car elle ne mâche vraiment pas ses mots. Sarah est plus normal, mais avec un petit caractère. Par contre, il y a encore là une héroïne cliché, superficiel... Elle se fait attaquer par des tueurs de vampires et remarque que sa robe est fichue à cause de la terre... Elle se lie d'amitié avec Zelda, plus de 300 ans et serveuse, qui lui parle d'un remède. Mais elle croise aussi la route d'un chasseur de vampires qui veut la tuer Quinn, qui est d'ailleurs plus sexy que Thierry, à mon gout. Enfin tueur de vampires pas bien longtemps parce qu'il passera aussi du côté obscur.
Que va-t-il se passer en Thierry et Sarah ? ou peut-être entre Quinn et Sarah ? Et ce remède existe-t-il vraiment ? Les tueurs de vampires vont-il trouvé le bar ?...
Voici le genre de question que l'on peut se poser en lisant ce roman.
Tout d'abord dans cette série, j'ai bien l'impression que les stéréotypes vampiriques sont un peu détruits car ils n'aiment pas vraiment la lumière, mais peuvent y être sans se désintégrer, les croix et les églises ne leur font rien... mais c'est vrai qu'ils sont, généralement, tués par des pieux en bois... Un bon vieux cliché qui reste. Par contre ils ne boivent que du sang fourni par des donneurs, plus besoin de mordre pour se nourrir et survivre. C'est bien pratique.
Sinon je trouve que ça reste une histoire de vampire classique comme il y a en a tellement où les créatures de la nuit veulent survivre face aux méchants tueurs avec des pieux. Mais j'ai bien aimé l'idée de Thierry, le maitre vampire dépressif et suicidaire.
Des sentiments, des combats, des morts... que demander de plus pour ce genre de livre donc je sors contente de ma lecture.