Mon avis
Je connais surtout les zombies avec la saga « Walking Dead » que ce soit les comics, la série télévisée ou les romans. Dans les trois versions, j’adore et c’est donc avec un immense plaisir que j’ai foncé sur ce roman vu que les morts-vivants font partie des personnages principaux.
Patrick regarde tranquillement la longue file des gens pressés qui attendent aussi sereinement que possible que la voie se décante enfin, que les embouteillages cessent... Sauf que d’un coup, sans qu’il n’y ait rien à comprendre, les automobilistes se dévorent les uns, les autres... Mais le pire pour Patrick, c’est que les survivants fuient vers sa maison et que les cadavres ambulants les pourchassent pour se nourrir de leurs chairs... L’agriculteur décide alors de se calfeutrer chez lui mais c’est sans compter sur une petite fille qui se retrouve toute seule au milieu des morts, sous le regard vide de sa mère, renversée juste avant.
Commençons par parler de l’horreur vu qu’il y a des zombies partout, je pensais que ce serait gore mais c’est simplement bien dosé. Bien entendu il y a du sang et des tripes, alors ceux qui ne sont pas fans de ce genre devraient passer leur chemin mais ce n’est pas macabre, ni horrible. Il en faut mais pas trop, juste assez pour plaire.
Bien entendu, nous avons aussi de l’action, des descriptions de lieux, des paysages mais également des sentiments et ressentis des différents personnages. C’est très intéressant, car cela fait plus réel, nous sommes plus proches de la lecture ainsi.
Pour ce qui est de l’histoire, c’est assez classique dans un roman de zombies, de fin du monde, d’apocalypse... Les derniers habitants doivent survivre, ils doivent continuer à aller de l’avant en restant en vie, en se méfiant des monstres qui sont morts mais aussi de ceux qui sont encore en vie.
Par contre, ce roman apporte un plus grâce à ce vieil agriculteur, un total anti-héros bedonnant qui va protéger cette petite fille alors que ce serait tellement plus simple de l’abandonner aux dents des zombies.
Et puis, je ne m’attendais pas du tout à cette fin, j’en suis étonnée et je l’aime beaucoup finalement, elle correspond parfaitement au roman, mélange d’espoir, de tristesse et d’amour.
Ce n’est pas une histoire extraordinaire avec ce thème des zombies qui revient souvent maintenant mais c’est vraiment un bon moment qui se dévore avec délectation.
Ma note : 8 / 10
La horde, lente mais déterminée, continuait à gagner du terrain à quelques dizaines de mètres, dans une scène de course poursuite dont le cinéma n’aurait jamais voulu. Les zombies avançaient péniblement tels des pantins désarticulés tandis que le héros, un vieillard au ventre proéminent, fonçait sur son bolide à quarante kilomètres-heure. James Bond en serait mort hilare.