Synopsis
« Cette journée du 1er janvier, la première de la dernière année du monde, il s’est passé quelque chose de spécial entre nous, les élus. C’était comme au printemps, quand on devient joyeux sans comprendre pourquoi. C’est la dernière année de souffrance, a dit papa. Bientôt on sera libérés. » Les quatre saisons d’une année, censée être la dernière de l’humanité, défilent à travers le regard d’une fille de 13 ans. Malgré une vie quotidienne régentée par la Bible (entre études de textes, séances de recueillement au temple et prêches dans les rues), l’adolescente, sujette aux railleries du « monde extérieur » autant qu’aux affres de la puberté, va peu à peu se questionner sur sa condition, grâce à l’entrée dans son foyer d’un dictionnaire auquel elle ne cessera plus de se référer secrètement. Le roman ausculte les joies étranges de ceux qui s’estiment élus de Dieu contre le monde entier, à la frontière très fragile où la croyance jouxte la folie. Au fil de cette apocalypse manquée, le roman contemple, avec la justesse et la simplicité de la voix d’une adolescente, la condition humaine dans ses craintes et ses obsessions mais aussi dans son incroyable capacité d’imagination pour survivre à une vie sans espérance.
Editions Michel Lafon (2014)
172 pages
Drame
Mon avis
Ce roman nous raconte la dernière année avant l’Apocalypse mais à travers les yeux d’une fillette de 13 ans. Celle-ci vit dans une sorte de secte chrétienne où seuls les élus survivront et les incroyants bruleront dans les flammes de l’Enfer... Nous découvrons le rejet de son monde, son isolement, les critiques, la vie au sein de la communauté...
Dès le début de ma lecture, je me demandais dans quoi je m’embarquais. Cela parlait du culte de Dieu, de l’amour ce celui-ci, de l’Apocalypse... Oulaaaa un livre catholique, c’est quoi cette histoire ?!
Le problème c’est que durant un nombre interminable de pages, je ne sais toujours pas où je vais atterrir. Je suis perdue dans ce monde étrange, c’est déstabilisant.
L’héroïne a beaucoup de questions sur son monde et cherche des réponses auprès des adultes. Mais ceux-ci ne sont pas forcément les bonnes personnes pour la renseigner.
J’ai été un peu déstabilisée par ma lecture parce que je ne pensais pas qu’elle traiterait du culte religieux et, parfois, j’ai été mal à l’aise.
Ma note : 6,5 / 10