Mon avis
Le jour, Séverin est ingénieur dans la grosse société Fun Technologie et la nuit, il est guérisseur. Il se rend à l’hôpital sur demande du directeur, le Dr Pravédine, qui est aussi son ami et le miracle s’opère sur les patients. Il est guidé par une certaine Ouma, un esprit, qui le fait entrer en transe et lui permet de sauver des vies. Tous sauf sa femme, la personne la plus importante à ses yeux et qu’il n’arrivera jamais à sauver, elle est atteinte d’une mutation de la tuberculose sur laquelle son don n’agit pas.
Toute la première partie, je me suis demandée pourquoi ce roman était classé dans le genre bit-lit alors que nous sommes clairement dans la science-fiction. Même si au niveau des évolutions d’objets je n’ai pas trouvé cela convaincant. Séverin a bien une vieille montre qui se remonte mais je n’ai pas vraiment vu de comparaisons entre l’avant et l’après... Enfin, il faut dire que le jeune homme n’aime pas l’évolution scientifique, il est plutôt vieux jeu.
Séverin est le personnage principal de l’histoire, nous entendons parler de Arline, sa femme, mais sans plus et Clarisse, sa collègue, est vite expédiée. J’ai bien aimé voir comment il emploie son don, celui de guérir. C’est une idée originale mais assez longue à exploiter.
Enfin arrive la deuxième partie qui est plus dynamique et où le bit-lit entre en action avec un côté assez étrange ! Les vampires existent suite à un virus qui les transforme après leur mort. Ils sont organisés sous forme de clans et suivent une sorte de religion (ou secte !) qui vénère Ouma, l’esprit qui hante les rêves de Séverin.
Nous avons beaucoup de scènes d’actions car les médecins sous les ordres de Pravédine entrent en action pour combattre les vampires et éradiquer le virus. Dès que Séverin comprendra vraiment comment son don fonctionne et ce qu’il peut faire pour les aider, les choses vont vite évoluer pour lui.
Le roman est assez intéressant et rythmé surtout en seconde partie, mélangeant monde futuriste et vampires. Bien que la première partie met du temps à poser les base, l’histoire se rattrape ensuite avec de l’action.