Mon avis
J’aime la mythologie, la Grèce Antique et c’est tout naturellement que j’ai lu ce roman mais je ne m’attendais pas du tout à ça.
Ayant lu il y a quelques temps un jeunesse donnant des extraits de l’Iliade et l’Odyssée, j’avais l’impression que c’était plus actif, non pas que la Guerre de Troie, ce n’est rien du tout, au contraire ! C’est juste que j’attendais plus d’aventures épiques, de guerriers qui combattent et moins de blabla. Je n’ai même pas eu droit au célèbre Cheval de Troie.
L’écriture est assez particulière et j’ai trouvé le récit plutôt lourd, il a fallu que je m’accroche à ma lecture et à mon envie de lire l’arrivée du Cheval d’Ulysse... (que j’attends toujours !)
Tout d’abord, nous entrons directement dans la Guerre de Troie, enfin cela fait quand même neuf ans qu’elle a débuté et nous débutons le récit à la dixième année. Cela m’a perturbé de ne pas avoir une sorte de prologue pour nous rappeler les événements qui ont emmené ce grand combat. Nous les apprenons bien entendu au fur et à mesure de la lecture, mais j’ai trouvé cela étrange. Pour résumer rapidement, le beau Pâris a enlevé la belle Hélène, femme de Ménélas et celui-ci a alors rassemblé les Grecs pour l’aider à se venger de la ville de Troie qui lui a donc fait affront. De grands héros combattent comme Hector et Priam d’un côté et de l’autre Ulysse, les deux Ajax, Achille, Agamemnon...
Ensuite ce qui est perturbant ce sont les alternances entre les combats des humains mais aussi les chamailleries des Dieux et Déesses qui aident, plus ou moins, leur équipe préférée et secourent leurs combattants adorés. Nous avons également la généalogie de certains personnages... cela arrive surtout au moment où ils meurent, autant vous dire que savoir que Tartempion a été berger à Tataouine, cela nous est complètement inutile vu qu’il est en train de se vider de son sang et de ses tripes dans le sable et la poussière...
Bon à force, on s’habitue. C’est comme appeler certains personnages avec des noms à rallonge, comme « Hector au casque à panache oscillant », « Zeus assembleur de nuées » ou encore Pâris qui trouve un autre nom dans « Alexandre beau comme un Dieu »...
Pour conclure, même si c’est une lecture pas forcément facile, les curieux (comme moi !) en sauront plus sur cette célèbre Guerre de Troie avec des anecdotes sur les personnages, des descriptions précises des combats. Et comme je l’ai déjà dit, n’attendez pas de lire l’épisode sur le Cheval de Troie, il n’arrivera pas dans ce roman.