Synopsis
Et tout d'un coup le souvenir m'est apparu. Ce goût, c'était celui du petit morceau de madeleine que le dimanche matin à Combray (parce que ce jour-là je ne sortais pas avant l'heure de la messe), quand j'allais lui dire bonjour dans sa chambre, ma tante Léonie m'offrait après l'avoir trempé dans son infusion de thé ou de tilleul. La vue de la petite madeleine ne m'avait rien rappelé avant que je n'y eusse goûté... Mais, quand d'un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l'odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l'édifice immense du souvenir.
Editions GF-Flammarion (1987)
671 pages
Autobiographie
Mon avis
Enfin ! Enfin je sais de quoi on parle quand on dit à quelqu’un « C’est ta madeleine de Proust ». On parle du fait que Marcel Proust se rappelle des souvenirs d’enfance en mangeant une madeleine trempée dans du thé...
Et à part ça, pas grand-chose...
J’ai abandonné après un quart du roman où nous sommes dans les souvenirs de Marcel Proust et la description INTERMINABLE de Combray...
Je sais que j’ai énormément de mal avec les romans remplis de descriptions et celui-ci n’échappe pas à la règle. Heureusement qu’il existe des lecteurs aimant ce genre !
Ma note : Abandon du livre
Livre à vendre ou troquer