jeudi, 16 octobre 2014 11:29

Takashi Hiraide - Le chat qui venait du ciel

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Synopsis

Quand le narrateur et sa femme emménagent un jour dans le pavillon indépendant d'une ancienne demeure japonaise, ils ne savent pas encore que leur vie va s'en trouver transformée. Car cette demeure est entourée d'un immense et splendide jardin, et au coeur de ce jardin, il y a un chat. Sa beauté et son mystère semblent l'incarnation même de l'âme du jardin, gagné peu à peu l'abandon, foisonnant d'oiseaux et d'insectes. Tout le charme infini de ce livre tient dans la relation que le couple va tisser avec ce chat qui se fond dans la végétation exubérante pour surgir inopinément, grimpe avec une rapidité fulgurante au sommet des pins gigantesques, frappe à la vitre pour se réconcilier après une brouille.

Editions Philippe Picquier (2006)
131 pages
Autobiographie

Mon avis

J'aime les chats et le Japon, ce roman est donc fait pour moi et pourtant...

Le narrateur (qui est donc l'auteur lui-même si j'ai bien compris) nous conte sa vie dans un pavillon de quartier à Tokyo dans les années 80. Le chat des voisins, Chibi, traverse la rue avoisinante pour aller se prélasser, s'amuser, chasser dans le jardin du narrateur et sa femme qui sont alors complètement sous le charme de l'animal.

L'ambiance de ce roman est zen ! C'est calme, serein, parfois poétique... Il amène à la réflexion sur les relations avec les animaux, l'environnement, les êtres humains...
J'ai trouvé particulier que les hommes ne soient pas nommés, juste des « ma femme », « la voisine », « le vieux »... Seuls les animaux ont un nom comme « Chibi », « Fangette », « Mike »... c'est perturbant et amusant à la fois, comme si nous étions moins importants que les chats, du moins dans ce roman, nous passons après eux.

Mais ce roman manque d'action, de contenu, c'est trop léger à mon goût. Mais c'est le but, il faut juste se laisser apaiser par la multitude de descriptions de la maison, du quartier, du jardin, des libellules, des habitudes de Chibi... Parfois certaines sont d'ailleurs fort inutiles.
Et puis j'ai trouvé cela étrange que ce couple tombe éperdument accro à ce chat, celui de leur voisin et non le leur. En plus, l'animal ne leur laisse même pas le plaisir de l'attraper pour le prendre dans les bras, juste le regarder, l'admirer, le nourrir... C'est quand même excessif.

Ce livre est, à mes yeux, un moment de détente, d'apaisement.

Ma note : 6,5 / 10

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