Synopsis
On a beaucoup parlé, à propos du fantastique de Gautier, d'influences diverses (celle de Hoffmann en particulier), de superstition (« Il n'était pas superstitieux, il était la superstition même », dit son gendre), de désinvolture trompeuse, d'obsessions macabres... Baudelaire va même jusqu'à y voir « le vertige et l'horreur du néant. »
Peut-être... Mais ce qui fait le charme de ces contes, ce sont ses héroïnes, prudemment enfermées dans un songe et cependant bien en chair, nées d'un rêve érotique, d'un désir d'amour idéal et, comme le dit Gautier lui-même, du besoin d'habiter une sphère inconnue,D'embrasser un fantôme impossible à saisir.