Synopsis
Parce que le public de 1666 ne comprend pas Le Misanthrope, Molière doit lui adjoindre une comédie - un chefs-d'œuvre de plus - dont la verve et la finesse nous enchantent encore. Le sujet du Médecin malgré lui vient d'un conte du lointain Moyen Âge. Une femme se venge de son ivrogne de mari en prétendant qu'il est médecin, ce qu'il n'avoue que sous les coups de bâton. Ce mauvais mari contraint de guérir une fausse muette, c'est Sganarelle. Non plus le Sganarelle ridicule des premières farces, mais un paysan rusé, un peu instruit et beau parleur, effronté comme pas un. Sa lâcheté, sa paresse, sa paillardise : on lui pardonne tout. Il est si pittoresque et si drôle ! Lire Molière, c'est rire avec le plus illustre et le plus aimé des génies français.
Editions Folio (1999)
146 pages
Théâtre
Mon avis
Suite à la vengeance de sa femme battue, Sganarelle doit jouer le rôle d’un médecin et guérir une fausse muette qui refuse le mariage arrangé par son père parce qu’elle aime déjà quelqu’un mais son paternel ne veut rien entendre.
Nous retrouvons des thèmes déjà abordés par Molière comme le mariage forcé, l’humour... Le but est de tromper le père par des stratagèmes pour qu’il accepte enfin les noces de sa fille.
Le langage ancien français ou patois est assez difficile à suivre mais mis à part cela, c’est une lecture simple et rapide avec beaucoup de rythme.
C’est bien marrant de voir Sganarelle jouer le rôle du médecin et tromper son monde. C’est vraiment une lecture sympathique et drôle.
Ma note : 7,5 / 10